Désirer vivre en présence du Seigneur

Dans cet extrait du psaume 26, lu en ce septième dimanche de Pâques, le psalmiste exprime un profond désir.

A quoi aspire-t-il ?

Nous savons à quel point la fidélité à Dieu peut être difficile lorsque nous devons affronter la souffrance (morale, physique …).

Or, nous le savons, la foi n’épargne pas les croyants plus que les autres. Il arrive même qu’ ils souffrent à cause de celle-ci et même qu’ ils soient persécutés.

D’ ailleurs, c’ est le cas dans toutes les guerres de religion et les persécutions.

De plus, l’ hostilité des athées et les difficultés à défendre les valeurs chrétiennes dans un monde qui ne les partage pas est toujours source de douleurs morales.

Cependant le psalmiste nous invite à vivre et toujours demeurer en présence de Dieu malgré les épreuves.

Pitié Seigneur, réponds-moi !

Ces mots nous invitent à adresser à Dieu nos souffrances si nous en éprouvons le besoin. Se plaindre, c’ est avoir mal et le lui faire savoir.

Nous devons nous souvenir que la Bible, avec le livre de Job, n’ a pas censuré les vifs reproches adressés à Dieu.

Au contraire, elle laisse retentir le cri, l’ amertume de cet homme qui souffre et ne comprend pas.

Certes, ce livre est un grand cri vers Dieu au sujet de la souffrance.

Néanmoins, il nous fait comprendre qu’ il ne faut pas rester bloqué par la révolte aussi légitime soit-elle.

De surcroît, il nous invite à la Sagesse qui est le Discernement de celui qui ose adresser une plainte à Dieu contre Dieu.

Néanmoins, en son temps, il finit par lâcher sa plainte pour dire « oui » à la vie.

Mon cœur m’ a redit ta parole

Ce verset est peut-être une demande de pardon puisque l’expression qui suit « Cherchez ma face » est un appel à la conversion.

C’ est une invitation à nous tourner vers Dieu en toutes circonstances.

Cherchez ma face

Dieu nous adresse ce conseil afin que nous trouvions le vrai bonheur.

Saint Augustin disait :

« Tout ce que l’ homme fait pour Dieu profite à l’ homme et non à Dieu » car pour Dieu l’ humanité est le centre du monde.

En ce qui nous concerne, nous ne trouvons réellement le bonheur que lorsque nous mettons Dieu au centre de nos vies.

Car, comme Saint Augustin l’ écrivit :

« Tu nous as faits pour Toi, Seigneur, et notre cœur est sans repos tant qu’ il ne demeure en toi » (Confessions 1, 1).

Nous pouvons aussi méditer cette phrase de la prière après la communion de ce dimanche :

« Exauce-nous, Dieu notre Sauveur : par ces mystères très saints, confirme-nous dans cette assurance que s’accomplira pour le corps entier de l’ Église ce qui s’ est déjà réalisé pour celui qui en est la tête : le Christ ».