Le grand silence du Samedi Saint : Il est descendu aux enfers

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Dans l’ absence, vivre la présence

Le Samedi Saint contraste avec la beauté, la grandeur du Jeudi saint et la gravité du Vendredi saint.

En effet, en ce jour, il  n’ y a pas de rite particulier, pas de célébration de l’ Eucharistie.

Néanmoins, les chrétiens continuent à faire mémoire de la mort du Seigneur.

Or, malgré le manque, le vide que nous ressentons jusqu’ à la veillée pascale ainsi que « l’ absence du Seigneur », nous vivons une autre forme de présence.

Aussi le dépouillement de l’église (absence de fleurs, autel nu, tabernacle ouvert) nous invite-t-il à prier avec plus d’ intériorité pour tous les défunts.

De plus, il nous appelle à réfléchir sur le sens de deux phrases que nous prononçons pendant le Credo.

Il est descendu aux enfers …

Ce silence du samedi Saint est donc pour nous, l’ occasion d’ approfondir une phrase du symbole des Apôtres que nous récitons au cours de l’ Eucharistie.

«  …  est descendu aux enfers ; le troisième jour est ressuscité des morts … ».

C’ est pourquoi nous vous invitons à lire et méditer cet extrait d’un entretien avec Benoît XVI.

Il fut donné le 22-04-2011, sur la chaîne italienne Rai Uno, au cours d’ un programme intitulé :

«  À son image, questions sur Jésus ».

En effet, il concerne tout particulièrement cet article du credo.

 

L’ équipe du site internet

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