Des lueurs d’espoir dans la « nuit » de notre monde

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Malgré les mauvaises nouvelles qui plongent le monde dans un climat particulièrement anxiogène, il est nécessaire et important de ne pas se décourager. Nous devons nous réjouir des nouvelles qui nous éclairent et nous invitent à l’espérance et au pardon. Rendons grâce à Dieu pour toutes ces lueurs d’espoir que nous vous invitons à découvrir.

La marche de Saint Joseph

Dimanche 15 Août, la statue de saint Joseph, partie de Paris le 7 juin, achevait son voyage aux pieds du sanctuaire de Cotignac (Var).

A l’ issue de ce long périple, Dominique Chevillard, l’organisateur de cet événement, évoquait la forte dimension missionnaire de cette grande marche de St Joseph. En effet, des « curieux » se sont joints aux pèlerins pour accompagner la statue pendant quelques kilomètres. Il faut voir dans ce succès, un renouveau de la piété populaire ainsi que l’affirmation de la foi dans un espace public a-t-il dit.

En ce dimanche 15 Août, Mgr Dominique Rey, évêque de Fréjus-Toulon, évoquait en Joseph, l’image de la Sainte Famille et déclarait à quel point « La famille est la cellule de base de notre corps social, émietté et fragmenté par l’individualisme» et combien « elle a besoin d’être retrouvée, car c’est un véritable enjeu spirituel ( Source La Croix – Claire Riobé, envoyée spéciale – Le 15-08)

Une réponse chrétienne à la souffrance

Comme chaque année, les frères dominicains organisent les sessions estivales « ThéoDom ». Elles mêlent théologie et vacances pour les jeunes étudiants et jeunes professionnel(le)s de 18 à 35 ans.

La session organisée, du 8 au 14 août, dans le hameau de Kergallic, à Belle-Île-en-Mer (Morbihan), avait pour thème « Le Mal aura-t-il le dernier mot ? ».

Cette proposition dominicaine alliait théologie, études de textes de penseurs ayant tenté de répondre à la question de « pourquoi souffre-t-on ? » mais aussi réflexion personnelle sur la guerre, le handicap … L’un des participants témoigne : « à l’âge adulte, nous voyons plus clairement la souffrance et l’injustice … c’est donc le moment de comprendre ce que l’ Église nous dit sur ce sujet. » ( Source La Croix – Matthieu Lasserre le 14-8)

L’ espérance face au mystère du mal

Jeudi 12 Août, au cours du pèlerinage national de Lourdes et dix mois après l’attentat qui coûta la vie à trois de ses paroissiens, le Père Franklin Parmentier, curé de la basilique Notre Dame de l’Assomption à Nice, donnait son témoignage sur ce qu’il a vécu, en insistant sur le fait que « le mystère du mal appartient à Dieu » et « qu’il ne faut pas chercher à expliquer ce qui ne peut l’être ».

Au moment de cette épreuve, malgré sa douleur et ses doutes, il s’était alors dit : « Sois là où tu dois être ». En effet,  après l’attentat, les autorités préconisaient la fermeture de l’église. Or « si  on ne prend pas de risque, on ne vit plus » a-t-il rappelé ; « en s’incarnant, Dieu a pris le plus grand des risques ».

Dans cette église meurtrie, les paroissiens voulurent créer le beau pour la célébration de la messe de réparation, célébrée trois jours après l’attentat. Il en fut de même à Noël grâce aux guirlandes et boules offertes par les commerçants du quartier ainsi qu’ à Pâques avec les 900 fleurs ornant l’édifice.

En effet, pour célébrer la résurrection, il fallait, dans ce lieu de mort, créer de la beauté afin de chasser le laid. (Source La Croix – Youna Rivallain le 13-08).

L’ hommage de la famille du père Olivier Maire.

Vendredi 13 août, la congrégation des missionnaires montfortains ainsi que plusieurs responsables politiques, de nombreux prêtres et cinq évêques dont Mgr Eric de Moulins-Beaufort, président de la Conférence des évêques de France, assistaient aux obsèques d’Olivier Maire, tué dans la nuit du dimanche 8 au lundi 9 août.

Lors de l’audience générale du 11 Août, le pape François avait adressé ses condoléances à la communauté religieuse des montfortains en Vendée ainsi qu’à sa famille et à tous les catholiques de France ; les assurant de sa compassion et de sa proximité spirituelle.

Le père Olivier Maire s’était toujours laissé guidé par l’exigence de la charité. Pour lui rendre hommage, sa famille très éprouvée prononçait ces quelques mots : « Olivier va terriblement nous manquer à tous. Mais fidèles à son esprit, nous ne jugerons pas et nous nous inspirons de lui pour surmonter cette épreuve ». (Source La Croix – Olivier Lasserre – Le 13-08).

Georgette

Illustration : Photo personnelle – Pascal G.

 

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