Homélie du jeudi 5 novembre 2020

Publié le

Jeudi, 31ème Semaine du Temps Ordinaire — Année Paire

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc (15, 1-10)

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En ce temps-là,
les publicains et les pécheurs
venaient tous à Jésus pour l’écouter.
Les pharisiens et les scribes récriminaient contre lui :
« Cet homme fait bon accueil aux pécheurs,
et il mange avec eux ! »
Alors Jésus leur dit cette parabole :
« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une,
n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert
pour aller chercher celle qui est perdue,
jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
Quand il l’a retrouvée,
il la prend sur ses épaules, tout joyeux,
et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins
pour leur dire :
“Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé ma brebis,
celle qui était perdue !”
Je vous le dis :
C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel
pour un seul pécheur qui se convertit,
plus que pour 99 justes
qui n’ont pas besoin de conversion.

Ou encore, si une femme a dix pièces d’argent
et qu’elle en perd une,
ne va-t-elle pas allumer une lampe, balayer la maison,
et chercher avec soin jusqu’à ce qu’elle la retrouve ?
Quand elle l’a retrouvée,
elle rassemble ses amies et ses voisines
pour leur dire :
“Réjouissez-vous avec moi,
car j’ai retrouvé la pièce d’argent que j’avais perdue !”
Ainsi je vous le dis :
Il y a de la joie devant les anges de Dieu
pour un seul pécheur qui se convertit. »

– Acclamons la Parole de Dieu.

 

Homélie du Père Jean Delvolvé

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Quel est le meilleur témoignage que les chrétiens puissent donner ? Qu’ils sont « des hommes et des femmes que Jésus, la miséricorde du père, a rencontrés et pardonnés », affirme le pape François il y a quelques jours dans un interview.

Le Pape François a coutume de raconter l’histoire de sa vocation, au cours d’une confession à l’âge de 17 ans où en même temps qu’il a fait l’expérience de la profonde miséricorde du Seigneur envers lui, il sentait qu’il l’appelait à devenir prêtre.
Autrement dit, qui est la brebis égarée de la parabole que nous entendons ce matin dans l’Évangile ? Cette brebis égarée, c’est chacun d’entre nous, que le Seigneur ne cesse de venir chercher et ramener dans son troupeau. J’espère que nous avons tous fait l’expérience de la profonde miséricorde de Dieu envers nous : que ce soit lors d’une confession, durant un moment de prière, durant un temps fort, une retraite…

1. Regard du Christ

Cette Évangile m’invite à me dire que le Seigneur est toujours à notre recherche. Il veille comme un père sur chacun de nous. C’est un peu le sens de la kippa pour les juifs ou la calotte des évêques, la main de Dieu qui repose sur la tête.
Nous pourrions souvent nous rappeler cela durant nos journées. Le Seigneur veille sur nous, il nous garde, il attend que nous nous tournions vers lui : quand nous rentrons dans une église pour lui rendre visite, mais aussi à tout moment de la journée. Si nous avions conscience de la présence de Dieu, cela nous éviterait de faire beaucoup de bêtises.

2. Toujours revenir

La vie chrétienne pourrait se résumer par ces deux mots: toujours revenir, toujours se relever.
C’est vrai pour les grandes conversions qui nous impressionnent, mais c’est vrai aussi pour les petites conversions de chaque jour.
Les petits retours à Dieu de la vie ordinaire.
Par exemple, je fais ce moment de prière inscrit dans mon agenda, et au moment je commence à prier je commence à lire mes mails… c’est le moment de revenir au Seigneur de revenir à lui, à sa présence.
C’est vrai aussi pour la messe. je ne sais pas si vous avez remarqué mais c’est souvent à l’heure où la messe qu’il y a souvent un appel urgent, un courrier un mail à traiter, alors que c’est l’heure nous en arracher, de retourner vers le Seigneur !
À chacun ses petits combats, ces lieux où le Seigneur attend vite que je revienne à lui, par exemple ces mouvements d’impatience, ces moments de colère, de sensualité, d’orgueil. Je m’en rends compte, je fais un acte de présence de Dieu, je reviens au Seigneur en lui disant comme st Pierre par exemple : tu sais tout tu sais que je t’aime !
Ce matin je prends la décision de revenir au long de la journée au Seigneur quand je m’éloigne de lui et je prie aussi pour la fin de la pandémie, pour que nous puissions retrouver l’accès au sacrement par lequel le seigneur ne cesse de nous guider et nous conduire à lui.

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