Il y a 80 ans, Hiroshima et Nagasaki !

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Il y a aujourd’hui 80 ans, une bombe atomique était larguée sur la ville d’ Hiroshima faisant 140 000 morts.

Le 9 août  la ville de Nagasaki connaissait à son tour l’enfer. Cette seconde bombe faisait 74 000 morts.

En outre, on estime que 145 000 personnes, empoisonnées par les retombées radioactives, sont mortes à Hiroshima dans les six mois qui suivirent l’explosion.

Puis il y a eu des cancers …

C’ est pourquoi, alors que le contexte international est :

  • particulièrement tendu
  • et que nous assistons à une accélération de la course à l’ armement nucléaire,
  • dans l’amphithéâtre du mémorial de la paix de Hiroshima, Fimiaki Kajiya, un des hibakusha (nom donné aux survivants irradiés) répète inlassablement :
« Aucune ville du monde ne doit souffrir comme on a souffert, la bombe ne doit pas être utilisée une troisième fois »

 Le discours du pape François sur les armes nucléaires

Cette commémoration est pour nous l’ occasion de re(découvrir) le discours sur les armes nucléaires que fit à Atomic Bomb Hypocenter Park (Nagasaki) en novembre 2019, le pape François (pour le découvrir cliquer sur le lien ci-dessous) :

papa-francesco_20191124_messaggio-arminucleari-nagasaki.html

80 ans après, le pape Léon déplore « l’ horreur des armes nucléaires »

Dans une lettre adressée à l’évêque d’ Hiroshima à l’ occasion de ces commémorations, le pape Léon XIV souligne que :

  • « La véritable paix exige le courage de déposer les armes », en particulier « celles susceptibles de provoquer des catastrophes indicibles ».

Aussi appelle-t-il à :

  • « Forger une éthique mondiale fondée sur la justice, la fraternité et le bien commun ».

Renouveler l’ appel à une paix durable et partagée

Le Souverain pontife espère que l’ anniversaire des explosions atomiques servira d’ appel à la communauté internationale pour qu’ elle renouvelle son engagement en faveur d’ une paix durable partagée par toute l’ humanité.

Cette paix, il la définie, dans sa première Bénédiction apostolique Urbi et Orbi comme :

  • « Une paix désarmée et désarmante».

Pour conclure :

Feuille du ginkgo biloba de l’ arbre situé à un kilomètre de l ‘épicentre offerte à notre fils par une patiente.
Pour la photographier et la mettre dans un cadre, il a fait ressortir cette feuille d’ une pelote de fil de fer représentant le chaos.
Elle en sort victorieuse !

En ce jour de commémoration, il nous faut parler de résilience et de paix et méditer la leçon que nous donne le ginkgo biloba.

En effet, plusieurs ginkgos bilobas survécurent au bombardement de Hiroshima. Notamment celui situé à un kilomètre de l’ épicentre.

Il fut le premier végétal à bourgeonner au printemps de l’ année suivante. C’ est pourquoi cet arbre possède une aura particulière au Japon.

D’ ailleurs, Tokyo a fait de ses feuilles (formées de deux lobes, sans nervure centrale) son symbole officiel.

Enfin, comme autant d’ appels à la paix dans le monde, partout sur la planète, des graines de cet arbre furent envoyées.

En outre,Katsukuni Tanaka,  un autre hibakusha  laisse au monde ce message :

 « La politique, c’ est compliqué, mais à travers le monde, il y a un immense réseau de citoyens qui se battent pour la paix »

Cet arbre nous apprend que :

« On peut être pulvérisé, mis à terre, détruit et cependant puiser au plus profond de soi le courage de se relever et d’ offrir amour et espoir au monde du vivant. »

Alors, en ce jour, unissons nos prières pour la paix à celles qui aujourd’hui sont dites à Hiroshima mais aussi dans le monde afin que :

Les organisations  internationales qui travaillent infatigablement à la promotion de la paix et à la disparition des armes nucléaires soient entendues.

Georgette

Sources : La Croix et Vatican News du 5-08-2025.

Illustrations : Wikipédia Commons (Pas d’attribution requise) Photo de la feuille de ginkgo : Pascal G.

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