L’ extérieur de l’église avant le bombardement.

Le 17 Juillet, un bombardement de l’ armée israélienne sur l’ église de la Sainte-Famille à Gaza :

• Tuait trois personnes.
• Et faisait également une dizaine de blessés.

Sur une population de plus de deux millions de personnes, la bande de Gaza compte :

• Environ un millier de chrétiens, dont la plupart sont des orthodoxes.

Cependant :

• Une centaine de catholiques vivent dans le territoire palestinien.

La paroisse de la Sainte Famille

L’ intérieur de l’église avant le bombardement

C’ est dans le quartier al-Zaytoun de la vieille ville de Gaza que ce centre paroissial fut construit.

L’ église quant à elle, est située au cœur de ce complexe qui comprend :

• Une école fondée en 1974,
• Un jardin d’enfants,
• Ainsi que la maison du curé.

En outre, il abrite :

• Deux communautés de religieuses (des Sœurs de la Charité de Mère Teresa et des Sœurs du Verbe incarné ainsi que des Sœurs du Rosaire).

Celles-ci  jouent un rôle actif dans l’ animation de la vie paroissiale.

De plus, elles ont la responsabilité de deux maisons d’ accueil destinées respectivement :

• Aux enfants et aux personnes âgées en situation de handicap.

Puis en 2000, les Sœurs du Rosaire ouvrirent une seconde école qui accueille :

• Une majorité d’ élèves non chrétiens (environ 90 %), illustrant ainsi la vocation inclusive et éducative de l’ institution.

En effet, même minime, la présence chrétienne est ici capitale.

Dans les écoles à Gaza, sur plus de 2500 élèves, 90% des élèves sont musulmans.

Car, comme le précise le père Romanelli, les parents connaissent :

• La qualité de l’ enseignement catholique. Aussi nous confient-ils leurs enfants car ils savent que nous respecterons leurs croyances et leurs valeurs.

Puis, à la suite des événements du 7 octobre 2023 et du déclenchement de l’ offensive israélienne dans la bande de Gaza :

• L’ église de la Sainte-Famille et l’ ensemble du complexe paroissial sont devenus un lieu de refuge et de protection des civils.

C’ est ainsi que plusieurs centaines de Gazaouis se réfugient au sein de l’ enceinte religieuse.

Cependant, ils n’ ont malheureusement pas pu y être intégralement préservés de la violence du conflit.

Qui est le père Gabriel Romanelli, curé de la paroisse ?

En avertissant les fidèles de rester à l’ intérieur de l’église, le père Gabriel Romanelli a certainement sauvé des dizaines de vies.

À 56 ans, il est l’ un des visages les plus connus du petit monde chrétien de Gaza.

• Né à Buenos Aires en Argentine, il appartient à l’ Institut du Verbe Incarné (congrégation religieuse catholique fondée le 25 mars 1984 à San Rafael en Argentine dont la vocation est de suivre le Christ au plus près sous l’action du Saint-Esprit)

Homme discret, il est néanmoins un inlassable soutien pour la centaine de fidèles de la paroisse qui survivent dans l’ enclave sous blocus.

Enfin, depuis le début de la guerre à Gaza, le 7 octobre 2023,  il dialoguait quotidiennement par liaison vidéo avec le pape François.

Durant leurs entretiens, qui avaient lieu à 19 heures, il évoquait  régulièrement :

• « Le miracle de chaque matin » : qui consiste à prier dans sa chapelle avec les réfugiés.»

En 2024, alors qu’ il était coincé à Bethléem, il précisait dans un entretien avec Luc Balbont, pour Cath.ch, combien :

• « Les gazaouis ont la foi chevillée au cœur.

             Pour eux, l’ Eucharistie et la parole du Christ est une force, une parole de vie qu’ il faut préserver».

Pour conclure

À l’ issue de la prière de l’ Angélus du dimanche 20 Juillet, le Pape a réitéré son appel à un arrêt immédiat de la guerre.

Vous pouvez en lire un extrait en cliquant sur le lien ci-dessous :

Document1

Puis, dans la vidéo ci-dessous :

Le père Romanelli nous demande de prier pour la paix à Gaza.

Faisons-le également pour tous les endroits du monde même si certains conflits ne font pas la une des médias.

Or, en 2025 :

Les affrontements armés sont en hausse ainsi que la fragmentation des  États et l’ escalade des tensions géopolitiques. 

Ils atteignent un seuil critique.

Et ces faits entraînent une augmentation constante :

• Des pertes humaines,
• Des déplacements massifs,
• Des infrastructures détruites ( hôpitaux, écoles, immeubles d’ habitation …).

Mais aussi :

• Une accentuation de la précarité des populations qui déjà vivent dans des zones de pauvreté.
  

Alors, même en cette période estivale, répondons nombreux à cette capitale et importante demande.

 Georgette

Sources : Aleteia – Cath.ch

Illustrations : Wikimédia Commons – Extérieur et  intérieur de l’église (auteur Dan Palraz) Licence Créative Commons conditions 4.0 International – Libre de partager.

Image mise en avant : Pixabay Licence – Pas d’ attribution requise.