Le mois de Mai est tout particulièrement dédié à la Vierge Marie
C’ est pourquoi, après Pâques et pour le mois de Marie, l’ espace Charles Péguy a organisé un concert le dimanche 18 Mai.
Nombreux sont ceux qui ont pu découvrir la voix pure et émouvante du contre-ténor Fabrice Di Falco interprétant :
- Le Salve Regina de Pergolèse
- Et le Stabat Mater de Vivaldi.
Le père Jean Delvolvé et Justine Gélis (violon), Samuel Rinaldo (alto) et Marie Garrigue (violoncelle) l’ accompagnaient.
Des poèmes de Marie Rouget, connue sous le nom de Marie Noël (1883-1967), lus par Marie Geffray, alternaient avec la musique.
Nous avons vécu un moment intense où, je cite mes voisins Moïse et Pascale venus au concert :
- « Nous étions au paradis avec les Anges »
Une invitation à la prière
Puisque nous sommes encore au mois de mai, nous pouvons découvrir et méditer des extraits du poème Annonciation de Marie Noël.
La Vierge Marie est penchée au bord de son cœur profond comme une fontaine,
Et joint ses deux mains pour garder plus fort le ciel jaillissant dont elle est trop pleine.
La Vierge Marie a fermé les yeux et voilé son cœur de ses deux paupières,
Pour ne plus rien voir, pour entendre mieux un souffle qui fait trembler ses prières…
Le vent sur le toit vient de rencontrer dessus un oiseau que l’ azur apporte,
Qui vole ? … Le ciel a poussé la porte.
La porte a chanté, un Ange est entré. Un ange a parlé tout bas dans la chambre
Toi seule, ô Marie, entends ce qu’ il dit.
Toi seule dans l’ ombre et le Paradis.
Il a semé Dieu tout grand dans tes membres.
La Vierge Marie est dans son bonheur.
La Vierge Marie est là qui se noie dans le miel de Dieu.
L’ épine est en fleur autour du jardin, autour de ma joie.
Il y a dans toi, Vierge, un petit Roi, Ton petit enfant, un Dieu ! Trois ensemble ! …
Mais aussi ce petit extrait de livre A Marie de sœur Anne Lécu.
En berçant le corps de ton fils mort, tu te souviens surtout de ses larmes qui ont traversé la nuit et de ce grand cri qu’ il poussa à l’ heure de sa mort (Hb 5, 7-8)
Si Jésus est bien le Fils de Dieu, c’ est Dieu qui pleure et supplie Dieu ; ses larmes prennent alors une tout autre dimension.
Elles enveloppent toutes les supplications de tous les temps. Elles les portent jusqu’ à la fin des temps, jusqu’ à ce que vienne ce jour nouveau où promet l’ Apocalypse, Dieu aura sa demeure définitive avec les hommes.
Alors, il essuiera toute larme de nos yeux :
- « De mort, il n’ y en aura plus ; de pleur, de cri et de peine il n’ y en aura plus, car l ’ancien monde s’ en est allé ». (Apocalypse 21, 4)
Georgette
Illustrations Concert : Photos Jean-Pierre P. – Pour les méditations : Photos Jean-Lucien G.