En qui fais-tu confiance ? – Veillée de louange et Réconciliation

Samedi dernier avait lieu la veillée animée par les collégiens, les lycéens de l’aumônerie ainsi que la chorale Altaïr. Son fil conducteur était une parole du psaume 56, 4 :
« Quand je suis dans la crainte, je me confie en toi ».
Après le temps de louange, les différents témoignages nous invitaient tous à nous poser la question qui est le thème de notre année pastorale :
« En qui fais-tu confiance ? ».

En outre, des prêtres étaient à la disposition de ceux et celles qui désiraient recevoir le sacrement de réconciliation. Nous pouvions également déposer nos intentions de prière devant la crèche.

Puis vint le temps de l’adoration du Saint Sacrement.

Adorato te devote

En contemplant les photos de ce moment de recueillement, d’union avec le Christ nous vous invitons à redécouvrir le chant : Adorato te devote.

Ses paroles sont une poésie chrétienne attribuée à St Thomas d’Aquin.

En conséquence, profondes et méditatives, elles expriment le mystère de l’ union avec Dieu dans l’ Eucharistie.

Elle fût composée à la demande du Pape Urbain IV à l’occasion de l’ établissement de la fête du Corps et du Sang du Christ en 1264.

La première strophe s’ utilise comme refrain. Dans cette version, elle encadre la huitième et dernière strophe.

L’ adoration Eucharistique nous renvoie toujours à la messe

L’ acte d’ adoration par excellence est la célébration eucharistique dans son ensemble.

Celle-ci permet de nous unir à l’ action de grâce du Christ qui s’ offre à son Père pour le salut du monde.

Ainsi, l’ adoration eucharistique, qu’ elle soit solennelle ou silencieuse, collective ou individuelle, n’ a de véritable sens que si elle renvoie à la messe.

Elle vise donc à prolonger en nous la démarche eucharistique car l’ hostie, dans l’ ostensoir, nous invite à adorer et rencontrer le Christ Ressuscité, glorieux près du Père.

Elle nous permet également de nous unir à l’ ensemble de l’ humanité pour laquelle le Christ s’ est offert.

Cette adoration, même dans la solitude d’ une chapelle, ne peut se limiter à un acte individuel.

En effet, par le pain eucharistique, nous rejoignons tous mes frères humains pour lequel le Christ est mort.

Georgette