Trait d-union 21-32

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L’Espérance chrétienne concernant les défunts
La cérémonie de novembre qui accompagne la fête de Tous les Saints est une célébration touchante car elle possède une qualité familiale. Nous pensons « aux nôtres » endormis dans la mort. Notre première pensée, à nous les croyants, est celle de la prière, comme si nous étions des avocats de ces personnes dis-parues, disant : « Seigneur, ces gens ont mérité, ils étaient bourrés de qualités, certes pas parfaits, mais tu es ‘Dieu de miséricorde, lent à la colère et plein d’amour’. Ils ont achevé leur parcours ; ils sont vivants, car tu ne nous a pas créés pour que nous disparaissions dans le néant. » Jésus dans l’Evangile le rappelle au moment de passer de ce monde à son Père, il priait ainsi : « Ceux que tu m’as donnés, Père, je veux qu’ils soient avec moi ». Avec Jésus mort dans sa générosité divine et triomphant du mal et de la mort, Dieu donne le pardon et le bonheur.
« Ne soyez pas troublés, dit Jésus, je reviendrai vous prendre avec moi ». L’Esprit Saint dans l’Eglise nous a confortés de grâces et fortifiés dans cette espérance.
Penser aux défunts, leur dire merci, c’est aussi penser à nous. Ils nous ont donné la vie, ils nous ont protégés, guidés, ouverts à la droiture, à la solidarité et à la foi. A nous d’être fidèles, grâce à Dieu, à leurs valeurs et de les transmettre.
« Oui, Seigneur, nous avons reçu par la grâce de la mort de ton Fils bien aimé, les semences de la vie d’éternité, parce que tu nous aimes. »
Jean Poussin

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