Âgé de 60 ans, le nouveau primat des Gaulle est un homme discret, pesant ses mots, aimant le terrain, les liturgies, la foi populaire. Membre de la Commission pour la catéchèse et le catéchuménat et du groupe de travail Église et bioéthique de la Conférence des évêques de France, il se veut un homme de dialogue, sans rechercher pour autant les micros.
De sa famille enracinée en Touraine, il a reçu une foi profonde, et de son père général de division, une première vocation militaire. Formé à Saint-Cyr Coëtquidan, il a été capitaine du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes. Il a servi notamment en Afrique, au Koweït, totalisant plus de 200 sauts. À l’âge de 30 ans, à l’occasion d’une opération extérieure, une interrogation le bouscule, sans que ce soit la beauté symbolique du désert qui en soit la cause. C’est lors d’une retraite à l’abbaye Notre-Dame de Fontgombault (Indre), qu’il ressent l’appel à la prêtrise. Formé au séminaire de Paray-le-Monial (Saône-et-Loire), à l’Institut catholique de Toulouse et au Séminaire français de Rome, l’ancien parachutiste est ordonné le 17 mai 1998.
Mgr Olivier de Germay connaît les richesses de son nouveau diocèse : la pastorale des jeunes, l’œcuménisme, le christianisme social, « Il y a une vraie dynamique missionnaire qui doit fonctionner en communion pour jouer une même partition. La vie d’un diocèse, ce n’est pas l’évêque, c’est l’œuvre collective de beaucoup d’hommes et de femmes » a-t-il confié.
La priorité de celui qui doit sa devise épiscopale à Saint Paul « Le Christ a aimé l’Église », est de faire l’unité du diocèse et de panser les plaies d’une Église de Lyon éprouvée ces dernières années par les affaires d’abus sexuels ».
Prions pour lui !

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Sources : Christophe Henning. Journal la Croix du 22-10-2020
Illustration : Wikimédia Commons – Licence Créative Commons Attribution – Auteur Luc Aleria