La journée mondiale du refus de la misère

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Célébrée chaque année le 17 octobre, cette journée, née de l’initiative du Père Joseph Wresinski (1917-1988), fondateur du mouvement ATD Quart-monde, met en avant la parole des personnes vivant dans la pauvreté et la précarité. Elle est officiellement reconnue par les Nations Unies depuis 1992.

 

Joseph Wresinski était convaincu que la misère ne peut être vaincue qu’en permettant à ceux qui la vivent de s’exprimer sur leurs conditions de vie, sur leurs aspirations. Dans sa nouvelle encyclique Fratelli tutti, le pape François souligne, tout comme le fondateur d’ATD Quart-monde l’avait fait, combien les pauvres ont à nous apprendre. Il regrette que les programmes sociaux soient, le plus souvent, conçus comme « une politique vers les pauvres, mais jamais avec eux (n° 169). Notre monde dit-il a besoin de « semeurs de changement » qui travaillent pour que les exclus aient toute leur place dans la « construction d’un avenir commun ».

Cet appel, jaillit du cœur de l’Évangile, doit mobiliser croyants et non-croyants. Autour de nous, nous devons rester attentifs aux besoins de nos frères. Il y a des pauvretés qui demeurent cachées. A cette occasion, nous vous invitons à réfléchir et prier avec la prière écrite par le père Joseph Wresinski :

« Pour ces millions d’enfants tordus par les douleurs de la faim, n’ayant plus de sourire, voulant encore aimer. Pour ces millions de jeunes qui, sans raison de croire, ni d’exister, cherchent en vain un avenir en ce monde insensé. Toi notre Père nous Te prions : envoie des ouvriers pour faire Ta moisson. Pour ces millions d’hommes, de femmes et d’enfants dont le cœur à grands coups bat encore pour lutter, dont l’esprit se révolte contre l’injuste sort qui leur fut imposé, dont le courage exige le droit à l’inestimable dignité. Toi notre Père nous Te prions : envoie des ouvriers pour faire Ta moisson. Pour ces millions d’enfants, de femmes et d’hommes qui ne veulent pas maudire mais aimer et prier, travailler et s’unir, pour que naisse une terre solidaire. Une terre, notre terre, où tout homme aurait mis le meilleur de lui-même avant que de mourir. Toi notre Père nous Te prions : envoie des ouvriers pour faire Ta moisson. Pour que tous ceux qui prient trouvent écho près de Dieu et reçoivent de lui la puissance d’écarter la misère d’une humanité dont l’image est la sienne. Toi notre Père nous Te prions : envoie des ouvriers pour faire Ta moisson. Amen ! ».

Georgette et l’équipe du site internet
Source : Dominique Greiner – La Croix du 16-10-2020

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