Bilan financier de la paroisse d’Enghien

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Septembre 2018 – Décembre 2019 : soit 16 mois

Comme indiqué plus haut, ce bilan, exceptionnellement, a été réalisé sur 16 mois, de septembre 2018 à fin décembre 2019, à la demande du diocèse de Pontoise, qui souhaite que désormais les comptes paroissiaux soient calqués sur l’année civile. L’année prochaine, nous reviendrons donc à un exercice de 12 mois, de janvier 2020 à décembre 2020. Et cela continuera ainsi les années suivantes.

Ce bilan est celui de la paroisse d’Enghien-les-Bains, celui de la paroisse de Saint-Gratien, Saint-Paul et Saint-Ferdinand étant distinct.

Le montant de nos dépenses, 202 212 €, n’est pas équilibré par le montant de nos recettes, 189 058 €. Nous y reviendrons dans le commentaire des deux tableaux.

Nous vous proposons donc de vous commenter le tableau des dépenses, puis celui des recettes, et de faire ensuite quelques réflexions.

1. Les dépenses

En dehors de la contribution de fonctionnement réglée au diocèse de Pontoise, sur laquelle nous reviendrons à la fin, quelles sont nos grandes dépenses ?

  • Les frais de personnel (30,22%). Notre paroisse a en effet trois salariés : Marie-Hélène, notre secrétaire paroissiale, Vincent Crosnier, notre organiste, et Roselaine, qui s’occupe de l’entretien ménager des locaux paroissiaux. Ce poste comprend leurs salaires et toutes les cotisations sociales.
  • Les fournitures d’énergie (10,69%). Ce sont l’eau, l’électricité et le gaz. A noter que le gaz est de loin la plus grosse charge. Notre consommation de gaz représente à elle seule 7,97% de nos dépenses totales. Nous pourrons en tirer dans la troisième partie une recommandation.
  • Les dépenses courantes (7,21%). Elles comprennent l’achat du petit matériel d’entretien (quincaillerie, ampoules, produits d’entretien), les fournitures administratives, les fournitures informatiques et bureautiques (papier entre autres), les cartouches d’imprimante, les affranchissements, les frais de télécommunication, l’abonnement internet, les frais de service bancaire, les repas de doyenné, et la maintenance du matériel bureautique et informatique (le plus gros poste, 4% de nos dépenses totales).
  • Les cierges destinés à la revente (6.95%). Ils contribuent dans une large mesure à nos recettes (voir le tableau des recettes).
  • Les amortissements (4,05%).
  • L’entretien des bâtiments (2,19%). Cela correspond à l’entretien du presbytère et des salles paroissiales, sachant que nous faisons peu d’investissements à cause des prochains travaux qui seront entrepris en lien avec l’école St-Louis-Ste-Thérèse, le collège lycée ND Providence, et les sœurs dans le terrain jouxtant le lycée sur la rue de Malleville. Les travaux dans l’église d’Enghien sont pris en grande partie pour ce qui touche l’immobilier par la commune d’Enghien-les-Bains.
  • Les fournitures du catéchisme (1,63%). Ce sont les livres de catéchisme et le matériel pédagogique, remboursés par les cotisations de catéchisme (voir le tableau des recettes).
  • Les frais de culte (1,63%). Ce sont les achats d’objets liturgiques, de missels, d’hosties, de cierges pour le culte, les abonnements aux revues liturgiques, et l’achat de fleurs.
  • Les documents paroissiaux (0,5%). Ce sont les livrets de baptême, de mariage, d’obsèques, les envois de courrier aux familles en deuil, et les retraites organisées pour les fiancés.
  • Les frais de formation (0,26%). Ce sont principalement les formations des catéchistes, les bénévoles envoyés en formation à « Annoncer ».
  • Les frais de déplacement (0,05%). Il s’agit du remboursement des déplacements des prêtres de la paroisse.

Reste la contribution de fonctionnement que nous demande le diocèse de Pontoise, qui représente à elle seule un tiers de nos dépenses : 34,62% exactement. C’est notre premier poste de dépense. À quoi cela correspond ?

  • Le diocèse nous demande de participer aux traitements de trois prêtres qui logent à Enghien et qui s’investissent pastoralement sur l’ensemble du groupement paroissial (les Pères Claude Porcheron, Damien Noël, et Jean Poussin). Mais il faut noter que le diocèse prend en charge d’autres frais engagés pour les prêtres : les diverses cotisations sociales, les caisses de retraite et la mutuelle, grâce au denier de l’Eglise.
  • Il nous demande également de participer à l’assurance de nos locaux et à nos taxes foncières.
  • Cette contribution a d’autres objectifs :
    • D’abord elle sert à soutenir des paroisses ayant moins de moyens financiers. C’est important de vivre cette solidarité entre paroisses d’un même diocèse.
    • Mais aussi elle sert à participer aux frais des services administratifs, mais aussi pastoraux de l’évêché et du diocèse. Nous nous appuyons sur le diocèse pour la formation, la communication, les différents services (Service évangélique des malades, pastorale des jeunes, pèlerinage, et autres), mais aussi en bénéficiant de l’embauche de Merlin Mongbandi, qui assure la coordination de la pastorale des jeunes.

2. Les recettes

Quelles sont nos principales recettes ?

  • Vente de cierges (32,43%).
  • Les quêtes (31,99%). Ce sont les quêtes d’offertoire les samedis 18 h, dimanches 10 h 30 et 18 h et jours de fêtes.
  • Casuel Obsèques (10,76%). Ce sont les dons des familles pour les obsèques célébrées sur la paroisse. Il ne comprend pas les quêtes des obsèques qui servent à célébrer des messes pour les défunts.
  • Subvention de l’Association Diocésaine de Pontoise (5,71%). Subvention pour le logement des 3 prêtres à Enghien.
  • Produits des locaux (3,84%). Ce sont la mise à disposition des églises pour des concerts, ou de nos salles paroissiales pour des associations ou des familles.
  • Casuel Baptême (3,23%). Ce sont les offrandes et les quêtes lors des baptêmes.
  • Casuel Mariage (2,76%). Ce sont les offrandes et les quêtes lors des mariages.
  • Remboursements (2,25%). Ce sont des remboursements de photocopies, de frais de déménagement, d’EDF, et d’autres charges sociales.
  • Dons (2%). Dons offerts à la paroisse.
  • Cotisations de catéchisme et éveil à la foi (1,58%).
  • Quêtes à la sortie des messes pour participer aux frais de chauffage ou à l’achat des fleurs (1,16%).

 

Pour boucler ce budget de 16 mois, nous avons donc besoin encore de 13 154€, soit 6,95% de nos recettes.

Ce sont nos réserves qui nous aident donc à boucler ce budget.

3. Quelques réflexions

Nous souhaitons d’abord vous remercier pour votre grande générosité. Le simple examen de ce bilan montre votre souci à prendre soin de la paroisse, de ses destinataires comme de ses acteurs, par votre participation financière. Vous permettez ainsi à la Parole du Christ de rejoindre tous ceux et toutes celles qui sont en attente d’une parole qui donne du sens à leur vie.

Ce tableau montre aussi que notre situation financière est très tendue. Nos dépenses dépassent nos recettes, et nous sommes régulièrement obligés de prendre sur nos réserves. Nous pouvons en tirer deux enseignements :

Nous devons donc apprendre à baisser nos dépenses. Nos dépenses sont déjà le plus possible réduites, et négociées au sein d’une centrale d’achat pour obtenir des contrats plus intéressants. Cependant deux postes en particulier ont retenu notre attention et peuvent faire l’objet d’efforts. Nous faisons donc deux recommandations à cet effet :

  • Le chauffage, qui est un très gros poste. Nous pouvons baisser de deux degrés le chauffage au sein de l’église. Par ailleurs, ceux et celles qui utilisent les salles paroissiales doivent bien remettre les thermostats des salles sur 2 en quittant les lieux pour éviter de trop chauffer des salles inoccupées.
  • Nous allons diminuer l’impression des feuilles paroissiales en invitant ceux et celles qui le peuvent à recevoir par internet le « Trait d’Union ».

Nous devons augmenter nos recettes. Nous proposons plusieurs pistes :

  • Augmenter notre participation à la quête le dimanche.
  • Inciter ceux et celles qui le souhaitent parmi nous comme dans notre entourage à faire des dons à la paroisse.
  • Participer plus largement à la quête « chauffage » pour couvrir les frais de chauffage.

 

Benoît Queffelec, trésorier de la paroisse.
Père Alexandre de BUCY,
curé.

 

 

 

 

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