Enghien 2020 — « Peindre est un acte d’amour »

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Du 26 Février au 21 Mars, à l’Eglise St Joseph d’Enghien, Joël Cunin exposait ses toiles qu’il réalise au fusain ou à la peinture à l’huile…

 

 

 

Né en 1962 dans un tout petit village des Hautes Vosges, il a été dans sa jeunesse servant d’autel. Dans sa famille, l’Évangile se vivait au quotidien (accueil, contemplation de la nature …). À son arrivée à Paris, en 1982, sa curiosité a faiili le perdre car elle le porte vers ce qui, à cette époque, est offert à la jeunesse (drogue, alcool…). Cette vie dissolue le détourne pour un temps de la foi. Pendant cinq ans, son travail dans un centre de tri postal le « nourrira » néanmoins d’un mélange culturel, social et humain.

À 25 ans, il s’installe à Lille pour le soir, y apprendre le dessin avec l’espoir de se lancer dans la bande dessinée. En 1987, sa rencontre avec le peintre flamand Sam Dillemans (artiste inspiré par des œuvres de Rubens tels que la Descende de Croix, Adam et Ève …), et comme lui installé dans la « Capitale des Flandres », sera déterminante. Grâce à lui, Joël prend un nouveau départ dans la vie. Il se découvre un véritable goût pour cet art et renoue avec la foi. Il travaille pendant cinq ans dans une imprimerie. À la suite d’un licenciement, il décide de se consacrer uniquement à la peinture.

Peintre autodidacte depuis 1995, il aime exposer ses œuvres dans les cathédrales et les églises. Il confie « aimer l’art religieux du Moyen Âge »« le spirituel est une évidence ». Pour lui, la peinture « est un acte d’amour » et la foi « une ouverture, une liberté qui élargit l’espace et amène un souffle dans la réalité quotidienne ». Il déplore qu’aujourd’hui peu de peintres osent la transcendance. Sa peinture, profondément chrétienne, doit affirme-t-il, aider à l’élévation de l’âme.

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