Homélie du 13 avril 2020 — Lundi de Pâques

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Lundi dans l’Octave de Pâques

 

 

Homélie du Jean-Claude

[button link= »#lecture » class= »abcd »] Évangile[/button]

Comment ne pas faire le parallèle, entre ces deux femmes, Marie Madeleine et l’autre Marie, qui vont au tombeau, lieu que nous connaissons bien, il s’appelle aujourd’hui le saint sépulcre à Jérusalem. Nous sommes un certain nombre à l’avoir vu et y avoir prié.

Comment donc ne pas faire le parallèle, entre ces deux femmes de l’évangile, qui viennent prier celui qu’elles ont suivi et aimé, pour embaumer son corps, pour prendre soin de son corps, avec ces nombreuses femmes qui se dévouent sans compter contre le COVID-19. Je pense aux infirmières, aide-soignantes, médecins, femmes de ménage… Toutes ses professions fortement féminisées.

Comment ne pas faire le parallèle, entre ces deux femmes de l’évangile, qui pleurent celui qui est mort injustement dans d’affreuses souffrances, celui qui était tout amour, et toutes ces femmes qui œuvrent aujourd’hui dans le service évangélique des malades ou dans le cadre de pastorale des funérailles et qui ne peuvent pas exercer leurs missions. Pensons aussi à tous ceux qui sont partis dans la solitude, à tous leurs proches qui n’ont pas pu leur dire au Revoir ou célébrer dignement un A Dieu, en deux mots.

Comment ne pas faire le parallèle, entre ces femmes de l’évangile, qui ont le souci du prochain, et de toutes ces femmes qui s’investissent aujourd’hui aussi dans l’éducation, la justice, dans les commerces de proximité, mais aussi tout simplement au sein de leur famille. Malgré les conditions de confinement, elles ont réinventé leur façon de travailler.

Comment ne pas faire le parallèle entre ces deux femmes de l’évangile, à qui le Christ va en premier, en premier, annoncer la bonne nouvelle, traduction du mot évangile, et toutes les femmes qui se donnent dans notre Église sans compter, dans la discrétion et avec efficacité et qui annoncent la bonne nouvelle.
Comme le dit le Christ dans l’évangile « Soyez sans crainte, allez annoncer à mes frères »

Cette première annonce, cette bonne nouvelle, est faite à des femmes, qui avaient un rôle mineur dans la société de l’époque. Elles seront les premiers témoins de la résurrection et donc porteuses d’espérance, de joie et d’avenir. Une nouvelle vie peut commencer après le deuil. En ces temps difficiles, avec un confinement qui peut durer longtemps, avec des répercussions économiques et sociales inconnues aujourd’hui, prions pour que les femmes d’aujourd’hui soient source de joie, d’espérance et d’espoir dans notre monde de demain. N’oublions pas comme disait fort justement Jean-Paul II : Elles sont les sentinelles de l’invisible. Elles seront les premières à voir la lumière.

N’ayons pas peur : Le Christ n’a pas dit son dernier mot. Il est plus fort que la mort. Amen

Jean-Claude, diacre permanent.

 

Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu (28, 8-15)

[button link= »#homelie » class= »abcd »] Homélie[/button]

En ce temps-là,
quand les femmes eurent entendu les paroles de l’ange,
vite, elles quittèrent le tombeau,
remplies à la fois de crainte et d’une grande joie,
et elles coururent porter la nouvelle à ses disciples.
Et voici que Jésus vint à leur rencontre
et leur dit :
« Je vous salue. »
Elles s’approchèrent, lui saisirent les pieds
et se prosternèrent devant lui.
Alors Jésus leur dit :
« Soyez sans crainte,
allez annoncer à mes frères
qu’ils doivent se rendre en Galilée :
c’est là qu’ils me verront. »
Tandis qu’elles étaient en chemin,
quelques-uns des gardes allèrent en ville
annoncer aux grands prêtres tout ce qui s’était passé.
Ceux-ci, après s’être réunis avec les anciens
et avoir tenu conseil,
donnèrent aux soldats une forte somme
en disant :
« Voici ce que vous direz :
“Ses disciples sont venus voler le corps,
la nuit pendant que nous dormions.”
Et si tout cela vient aux oreilles du gouverneur,
nous lui expliquerons la chose,
et nous vous éviterons tout ennui. »
Les soldats prirent l’argent et suivirent les instructions.
Et cette explication s’est propagée chez les Juifs
jusqu’à aujourd’hui.

– Acclamons la Parole de Dieu.

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