Méditation pour le 15 Août de Martin Luther

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En éprouvant que Dieu fait de si grandes choses en elle, la sainte Vierge, si humble, si pauvre, si peu considérée, apprend de l’Esprit Saint une précieuse sagesse : elle apprend que Dieu est un Seigneur dont l’unique préoccupation est d’élever ce qui est humilié, de briser ce qui est armé, et de guérir ce qui est brisé.

Dieu demeure le seul à plonger les regards dans les profondeurs de la détresse et de la misère : il se tient auprès de ceux qui habitent les bas-fonds.

Ne trouves-tu pas merveilleux ce coeur de Marie ? Elle se sait Mère de Dieu, élevée au-dessus de tous les hommes, et elle demeure si humble, si calme que tout ce qui lui arrive ne l’amène pas à considérer la dernière des domestiques comme inférieure. Le coeur de Marie laisse Dieu accomplir son oeuvre.

Faisons de même. Ce sera là chanter un véritable Magnificat. La louange de Marie rapporte tout à Dieu :  » Dieu est magnifié !  »

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Ce texte a été publié en 1521. C’est un commentaire de Martin Luther sur le  Magnificat. C’est sans doute un des plus beaux textes écrits sur Marie. On le cite dans le débat de l’oecuménisme comme un modèle de piété Mariale.

Luther insiste sur la relation entre Marie et l’Eglise  » Ce que nous disons de Marie doit être dit de l’Eglise » Elle nous enseigne la foi au même titre que l’Eglise, la « mère des croyants ».

Georgette

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