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« Celui qui fait la vérité vient à la lumière. » (Jn 3,21)

« Faire la vérité », ce n’est pas être parfait, mais c’est accepter de « venir à la lumière ». Faire la vérité dans sa vie, c’est mettre sa vie sous la lumière du Christ. Le regard miséricordieux de Jésus nous aide à avoir un regard juste sur nous-même. C’est un regard qui éclaire et libère.
Le regard du Christ nous libère d’une fausse image de nous-même. Souvent, nous oscillons entre une vision idéalisée de nous-même (idéal de perfection : « je suis parfait ! ») et une vision très dure et exigeante (dépréciation de nous-même : « je suis nul ! ») Le regard miséricordieux du Christ nous aide à équilibrer les choses, sans nous exalter outre mesure, ni nous enfoncer plus bas que terre : « Devant toi, Seigneur, qui es la Lumière, je suis cette union de dons et de fragilités, de « lumière » et de « ténèbres » [cf. Jn 3,19-21]. »
« Faire la vérité », c’est venir auprès du Christ, qui dit : « Je suis la Lumière du monde » (Jn 8,12). C’est lui demander de faire vivre la lumière qui est en nous et de chasser l’obscurité du péché. C’est reconnaître les zones d’ombres qui sont en nous et les montrer au Christ, capable de faire vivre même ce qui est mourant (cf. Jn 3,16).
Une manière très concrète de « faire la vérité » en « venant à la lumière », c’est de recevoir le Sacrement du Pardon. De nombreuses possibilités nous sont offertes en ce temps de carême : accueil des prêtres dans les différentes églises (cf. horaires habituels, sur le site web), « Journée du Pardon » le 17 mars (cf. annonce ci-après).
Une astuce pour ne pas se laisser trop impressionner par cette démarche : puisque nous ne sommes pas que « ténèbres », mais aussi « lumière », commencer le Sacrement en disant quelque chose de positif, en remerciant le Seigneur pour tel ou tel don reçu, tel ou tel talent. L’action de grâce aide à recevoir davantage la grâce.
P. Édouard George