La Journée Mondiale de Prière des femmes est un mouvement international de femmes issues de toutes confessions chrétiennes. Sa devise est : « s’informer, prier, agir ». Tous les ans, il organise, dans le monde entier, une « Journée de Prière ». Cette année, ce vendredi 2 mars, ce sont les femmes du Suriname qui l’ont préparée en s’appuyant sur le texte de la Genèse 1, 1-31 qui se termine par ce constat de Dieu : « Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et voici : cela était très bon » (Gn 1, 31).
Le Suriname, grand comme un tiers de la France, se situe sur la côte Nord-Ouest de l’Amérique du Sud. Sa population est très variée : descendants des habitants d’origine, des colons hollandais, des anciens esclaves ou des travailleurs venant des anciennes colonies hollandaises. Les cultures cohabitent et toutes les religions sont pratiquées dans le respect mutuel.
De grandes zones de forêts tropicales à la biodiversité exceptionnelle recouvrent le pays. Les femmes ont donc voulu nous faire partager leur admiration de la nature et leurs inquiétudes sur la préservation de la planète.
L’affiche a été réalisée par Alice Promsta-Elmont une surinamaise membre de l’église réformée néerlandaise. Des mains, dans un geste d’offrande, reçoivent, dans une coupe, le don de cette nature luxuriante. Les fruits et légumes indiquent que la nourriture est suffisante pour tous. Les sept femmes représentent la diversité ethnique du pays et les sept jours de la création.
Au temple d’Enghien après un mot de bienvenue, nous avons échangé un bracelet de paix puis les participantes nous ont présenté la vie de quelques femmes surinamaises. La lecture du livre de la Genèse 1, 1-31 et le témoignage de Blandine, très investie dans le mouvement écologique de Pierre Rabhi, ont été le point de départ d’une réflexion personnelle sur les gestes que nous pouvons faire quotidiennement pour préserver notre planète, en nous engageant à les mettre en pratique.
Les projets de solidarité avec le Surinam nous ont été présentés : celui de Caritas France pour une aide matérielle et un accompagnement dans les démarches administratives des réfugiés surinamais en Guyane ; celui de la Société luthérienne de mission pour soutenir et accompagner le peuple des Apurinä dans leur lutte pour la sauvegarde de leur culture et enfin celui de l’armée du Salut pour venir en aide aux jeunes mères ou futures jeunes mères et les aider à se réinsérer dans la société et dans la mesure du possible un autre projet : une aide d’urgence aux veuves et orphelins des populations déplacées au Nigéria.
Merci à tous pour la générosité de votre réponse.
Après les prières d’intercession, la formulation de notre engagement en faveur de la planète Terre et la bénédiction finale, nous avons été invités à partager quelques spécialités du Suriname.
Anne, Christiane, Marie-Noëlle et Samia de l’équipe de Saint-Gratien remercient tous les participants à cette soirée en particulier le Père Alexandre pour sa présence et le Pasteur Marc-Henri Vidal pour son accueil .
Georgette
