Un pèlerinage à Rome pour redécouvrir notre Eglise, une, sainte, catholique et apostolique, guidée par l’Esprit Saint (suite et fin)

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Jeudi 22 février, rendez-vous matinal en la Basilique Saint Pierre pour y célébrer la messe. Devant la confession de Saint Pierre, elle a été particulièrement recueillie. Nous avons ensuite visité la Basilique. En ce jour de la fête de la Chaire de St Pierre, la centaine de bougies allumées étaient une façon de rendre grâce à Dieu pour le don de la mission de Pierre. Elles symbolisaient également la force nos prières « cette année en particulier pour soutenir le Pape, dans la mission difficile qu’il reçoit chaque jour du Seigneur » a déclaré le cardinal Comastri. Nous avons eu la chance d’admirer la statue de St Pierre, qui exceptionnellement était revêtu d’une tenue d’apparat.

  

 

 

 

 

  

 

L’après-midi, malgré la pluie, nous sommes partis à la découverte de la Rome baroque. A Saint Louis des Français, Mgr Bousquet nous a fait une magnifique catéchèse à partir des trois tableaux du Caravage consacrés à St Mathieu. A l’issu de celle-ci, il nous a reçus pour témoigner de son parcours et pour répondre à nos questions.

  

   

La journée s’est terminée par la visite du séminaire Français.

Mosaïque du 21eme siècle

Toutes ces découvertes nous ont amenées à réfléchir sur le sens du mot Apostolique prononcé dans le credo. Du terme Apostolos = envoyé au loin, ce mot signifie « ce qui a une mission », « ce qui a été envoyé » pour accomplir une tâche. Comme le Christ fut l’envoyé de Dieu : « considérez Jésus, l’apôtre et le grand prêtre de notre confession de foi » (Héb. 3, 1) ; il a lui-même, après sa résurrection, choisi et envoyé ses disciples: « …De même que le Père m’a envoyé, moi aussi, je vous envoie » (Jn 20, 21). Envoyé par Dieu pour témoigner, par toute sa vie, de la Bonne Nouvelle du salut, Il a ordonné la même chose à ces disciples. Pour que les apôtres puissent réaliser cette mission, Il leur a donné l’Esprit Saint : [(Ayant ainsi parlé, il souffla sur eux et leur dit : « Recevez l’Esprit Saint. »] (Jn 20, 22). L’apostolicité de l’Église trouve sa source en Dieu- Trinité.

Notre dernière journée a été consacrée à la visite de l’église Sainte Sabine. Nous y avons admiré une porte en bois datant du 5eme siècle. La messe qui y a été célébrée a été particulièrement priante. Elle a été un véritable « signe d’union » entre nos paroisses.

 

 

 

Nous avons également visité l’église Santa Maria Sopra Minerva (la seule de style gothique dans la ville).

Après le repas,

  

promenade dans le quartier chaleureux et pittoresque de Trastevere. Sous la pluie et au gré de nos envies,

Le Tibre

nous nous sommes rendus dans deux églises, notamment la Basilique Saint Barthélemy, confiée à la communauté Sant’Egidio et consacrée en l’an 2000 par le pape Jean-Paul II à la mémoire des nouveaux martyrs du 20eme siècle. Comme il l’a souligné « Au terme du IIe millénaire, l’Eglise est redevenue une Eglise de martyrs ».

   

Après une relecture de ces cinq jours de pèlerinage, nous pouvons affirmer que tout au long de son histoire, l’Eglise est restée reliée au Christ et aux apôtres grâce à l’Ecriture, à la Tradition et à ses pasteurs (Pape, Evêques, Prêtres).

Souhaitons que les liens qui se sont créés entre nos paroisses nous aident à répondre aux défis de notre époque. Comme l’a souligné le Père Alexandre, nous devons apprendre à penser autrement. L’un de nos anciens curés, le Père François Xavier Zeller, avait écrit dans église en Val d’Oise : « la collaboration entre paroisses est nécessaire pour préparer l’avenir. La vraie question n’étant plus: Aura-t-on un curé mais existons-nous en tant que communauté ? » L’Eglise d’aujourd’hui, comme l’Eglise naissante, se doit d’être une Eglise missionnaire. A nous de faire de nos différences une force afin que notre groupement paroissial puisse aller à la rencontre de notre société. La fraternité, que nous nous efforçons de vivre dans nos mouvements, nos associations, notre paroisse…, à nous de la faire grandir au sein de notre groupement paroissial, à nous de resserrer les liens entre nous afin que nous devenions ces Chrétiens du 21e siècle dont on pourra dire : « Voyez comme ils s’aiment ».

 Georgette.

 

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