Pèlerinage à Rome – Compte rendu du deuxième jour : mardi 20 février

Publié le

Mardi 20 février, nous commençons notre marche par le Capitole. Devant la statue de Marc-Aurèle, empereur et philosophe, nous évoquons l’attitude des premiers chrétiens face à la culture romaine de l’époque : leur approche bienveillante, qui cherchait à voir le bien, les semences du Verbe, les pierres d’attente chez les autres (St Justin). Bienveillance que nous pouvons avoir aujourd’hui devant nos frères qui ne connaissent pas le Seigneur.

Promenade dans le forum et ses vestiges. La prison des prisonniers politiques, probablement celle où St Pierre et St Paul ont été emprisonnés. Le Colisée, construction impressionnante et ingénieuse, mais qui a bénéficié de la tragique destruction du temple de Jérusalem et de la conquête des trésors juifs.

 

 

 

 

 

 

 

Nous nous rendons ensuite à la basilique Saint Clément du 12e siècle, sous laquelle se trouve une église du 4e siècle puis une villa romaine du 1er siècle.

Mosaïques merveilleuses, murs enduits et recouverts de fresques chrétiennes primitives, Christ au regard intense, qui nous appelle à le suivre. Que d’émotions devant ces merveilles.

Le thème du jour est l’église Catholique. Comme le sel qui servait à faire agréer par Dieu les anciens sacrifices, ainsi nous-mêmes, chrétiens dans le monde, sommes le sel dans ce corps de l’humanité, nous portons le monde.

Après un copieux repas, nous nous dirigeons vers la basilique Saint Jean de Latran, résidence de la papauté depuis sa construction au 4e siècle jusqu’au 14e siècle. Une messe au baptistère adjacent, lors de laquelle nous avons renouvelé notre baptême: descendre dans le baptistère, se marquer de la croix avec l’eau bénite, puis remonter et vivre d’une vie nouvelle. De part et d’autre des cerfs qui comme nous se désaltèrent à la source de vie (Ps 41).

Dans la basilique, les massives statues des 12 apôtres nous émerveillent tandis que nous déambulons avec fascination sur les sols cosmatesques, aux fins dessins de marbre blanc, porphyres rouge et verte.

      

Le soir après dîner, nous avons la chance d’écouter le témoignage bouleversant de Don Nicolò , qui est prêtre dans une prison pour jeunes de Rome. Il nous raconte comment cette expérience fait grandir sa propre foi, car à chaque rencontre c’est le Christ qu’il rencontre.

De l’importance des petites choses, telles trouver une adresse pour pouvoir envoyer un courrier, car les petites choses deviennent si importantes en prison. Un prêtre animé par la joie de recevoir tant de ces coeurs blessés, et l’espérance de les voir changer à force d’être aimés.

Florence

Plus de lecture...