« Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne… »
= il paraît que je disais souvent, lorsque j’étais adolescent et qu’on me demandait un service : « j’le f’rai », pour avoir la paix, et qu’ensuite je ne bougeais pas le petit doigt, ce qui avait le don d’exaspérer mes parents…
« Il y a quelque chose de pire que d’avoir une mauvaise pensée, c’est d’avoir une pensée toute faite » (Charles Péguy)
- Le premier fils a une mauvaise pensée, mais il est capable de changer!
- Le second fils a une pensée « statique »: il dit « oui », mais il sait très bien qu’il ne bougera pas…
Avec Dieu, il vaut mieux un « non » révolté, qui laisse ouvert le chemin du repentir, qu’un « oui » hypocrite, qui dissimule et qui est incapable d’évoluer !
- Le premier fils est sincère, il est capable de dire « je », il est authentique dans son refus.
- Le second fils est dans la fausseté, la duplicité. Il se cache, il déguise ce qu’il pense vraiment… Il ne bougera pas…
« Que votre ‘oui’ soit ‘oui !’ ; que votre ‘non’ soit ‘non !’ Ce qui est en plus vient du Mauvais. » (Mt 5,37)
= le plus important, c’est de dire « je » avec tout soi-même, même si on se trompe pendant un moment.
« Dieu vomit les tièdes. » (cf. Ap 3,16)
- Dieu nous invite à un engagement clair et généreux, plein de ferveur, d’ardeur, de zèle.
- On ne peut pas être chrétien à moitié!
« Que votre amour soit sans hypocrisie ! » (Rm 12,9)
- Le critère ultime de la radicalité évangélique, c’est l’amour (sans amour, le zèle est périlleux…)
- Aujourd’hui, Jésus a besoin d’ouvriers pleins de zèle et d’amour ! Jésus n’a pas recruté des tièdes. Il a besoin aujourd’hui d’ouvrier qui ne soient pas « mélangés » en eux-mêmes !
« Mon enfant, va travailler aujourd’hui à la vigne… »
Père Edouard Georges